La France du ski de fond s’est retrouvée à l’occasion de La Transjurassienne sur le massif du Jura.

Avant de prendre le départ à la Combe du Lac, à Lamoura, les teams avaient aiguisé les skis. Chez Haute-Savoie Nordic Team, Gérard Agnellet et Tom Mancini rêvaient d’une victoire sur la plus grande course de France. Le Team Nordic Expérience savait compter sur Bastien Poirrier ou encore le Suisse Arnaud du Pasquier. Du côté du Vercors aussi, on comptait plusieurs coureurs désireux de recevoir la belle cloche de chez Obertino. Finalement, cinq hommes se présentaient au pied du tremplin de Chaux-Neuve où avait été tracée la ligne d’arrivée. Cinq hommes qui pouvaient encore gagner. Cinq hommes parmi lesquels plusieurs espéraient que cette Transjurassienne leur tombe enfin dans les bras.  Mais, devant Tom Mancini et Gérard Agnellet, c’est un jeune du Haut-Doubs, un loup solitaire, qui a rugi en franchissant la ligne d’arrivée. Emilien Louvrier, 22 ans, n’en croyait pas ses yeux remplis de larmes. Il l’avait fait, lui qui n’appartient à aucune équipe… et additionne les succès depuis le début de l’hiver. Céline Chopard-Lallier, la Mortuacienne, elle non plus, n’y croyait pas. Mais elle a elle aussi remporté La Transjurassienne, succédant à Anouk Faivre-Picon. Elisa Brocard, l’Italienne qui n’avait pas été sélectionné aux Jeux, était pourtant une sérieuse adversaire pour la Jurassienne. Derrière, Emilie Bulle découvrait cette course qui a déjà écrit sa légende. Elle s’est classée troisième.

Le 12 février, Thomas Joly et Kati Roivas, du Team Nordic Expérience, ont remporté la distance reine de La Transju’Classic. Le Haut-Doubiste s’est imposé au bout du suspense en battant ses compagnons au sprint. La Finlandaise a, elle, franchi la ligne d’arrivée en solitaire.